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    La famille

    C'est dans le mariage que se décide le sort du monde. Là se nouent les forces de la naissance, de la vie. Là aussi, en cas d'échec, se déchaînent les forces de destruction, de haine...... Dieu veut, par le mariage, par des hommes et des femmes vivant dans le mariage, ramener le monde à lui." Friedrich Heer.

    J'aimerais reprendre, en l'élargissant, cette réflexion et dire: c'est aussi dans le mariage que se décide le sort de la communauté. Là où le mariage est vécu d'une manière intègre et chrétienne, il peut devenir une cellule de renouvellement dans la communauté. Le mariage a pour l'Eglise une signification très importante. Il est dit en Exode 20/4 :"tu ne te feras pas d'image de Dieu". Pourquoi ? Parce que Dieu s'est fait lui-même une image de lui :"Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il le créa" Genèse 1/27. C'est là une affirmation essentielle, et voilà ce qu'elle nous enseigne : la plénitude de Dieu est si étendue qu'elle ne peut être saisie et reflétée, que par deux personnes bien différentes. Dieu lui-même est dans sa plénitude trois personnes, et cependant un. Unité dans la multiplicité, la diversité. Une personne est liée à l'autre, la complète et l'enrichit. Quelque chose de cette réalité doit être visible dans l'union conjugale.
    Mais l'adversaire a réussi à détruire cette image. Le mariage, ce noyau de la création, qui était bon, est constamment en butte au mal, et l'institution du mariage, cette oeuvre divine, risque de se désintégrer. Et, nous le constatons : là où le couple se désunit, où dans le noyau se produit une scission, non seulement le destin humain individuel connaît des catastrophes, mais l'âme de tout un peuple, la société entière subissent des dévastations qui se propagent toujours plus.
    Dans la vie de l'homme et de la femme, Dieu n'est plus guère reconnaissable. C'est pourquoi Dieu s'est incarné, s'est fait homme, pour arrêter cette réaction en chaîne qui écarte l'homme de Dieu. La Rédemption a pour principal effet que, chez les couples croyants, l'image de Dieu redevienne visible. Ainsi les incroyants pourront plus facilement retrouver Dieu. Comme Dieu s'est rendu visible en Jésus-Christ, il peut redevenir visible en tout chrétien et en tout couple menant une vie chrétienne.
    D'après la lettre aux Ephésiens, le mariage, au sens le plus profond, est l'image de la communion de vie spirituelle entre Jésus-Christ et son Eglise. Ainsi donc, dans la conduite de l'homme envers sa femme devrait se révéler la façon dont Christ aime et dirige la communauté des croyants, et dans l'attitude de la femme envers son mari, la façon dont l'Eglise se comporte à l'égard de Christ. Ce qui est dit dans ce passage est ce que l'on peut dire de plus sublime sur le mariage.
    Ayant été près de 14 ans pasteur de paroisse, j'en ai fait l'expérience : rien à la longue n'est plus efficace pour une communauté que deux époux qui se placent sous la conduite de Dieu et sont prêts l'un et l'autre, à modeler leur vie commune à partir de cette relation avec Dieu. Ainsi se crée un lieu d'asile et de sécurité pour leurs enfants, et, au delà, au sein de la communauté.
    Tout ce que les enfants entendent, au culte pour enfants, à l'instruction religieuse, se concrétise dans la vie quotidienne de leur parents. Parce qu'ils trouvent refuge en Dieu, les parents peuvent être eux-mêmes un refuge. Parce que les parents attachent de l'importance à la prière, à la lecture de la Bible, au service divin, ils sont aussi à cet égard un modèle pour leurs enfants. Dans de tels foyers, grandissent des jeunes qui sont introduits progressivement dans le domaine de la foi et de l'église.
    De tels foyers ne restent pas non plus repliés sur eux-mêmes, mais sont aussi là pour les autres membres de la communauté."Dans la chrétienté primitive, la famille était le pivot de la communauté. C'est là que l'isolé était accueilli, là on pouvait se fortifier dans la foi, c'est à partir de là que le message de Jésus était diffusé.
    Aujourd'hui encore, c'est une bénédiction pour une communauté lorsque s'y trouve des foyers qui rayonnent quelque chose de l'amour de Jésus pour les hommes, des époux disposés au travail missionnaire et à tendre la main pour secourir et servir. On ne peut mesurer le bienfait que ces familles représentent pour leur entourage : les inquiets, les surmenés y trouvent un élan, les âmes troublées de l'aide, et c'est encore un poste de mission et de diaconat pour leurs voisins." Théo Sorg
    Quand les gens disent : "Où est Dieu ? Moi je ne le vois pas", et qu'un enfant réponde : "Vois mon père, regarde ma mère, il y a en eux quelque chose de Dieu", alors se réfléchira quelque chose de l'amour de Dieu. C'est ainsi que le couple racheté par le Christ est un grand bienfait pour la société et l'Eglise : ce n'est plus une cellule exposée à la mort, mais une cellule de vie et de d'édification parce qu'en elle est présent le maître de la vie.
    Pour l'Eglise de Dieu ici-bas, il n'y a rien de plus efficace que ces foyers chrétiens. Et grâce aux époux chrétiens et à ces familles chrétiennes, Dieu, aujourd'hui, ramène à lui le monde. Family Life Mission

    AIDER LES ENFANTS À S'APPROCHER DE DIEU
    Je crois que le désir de tout parent chrétien et de tout moniteur est de voir ses enfants vivre des expériences significatives avec Dieu. Il est vrai que souvent les expériences les plus marquantes d'une vie sont celles vécues dans la jeunesse ou dans l'enfance. L'un des noms de Jésus, «Emmanuel» ou «Dieu avec nous» révèle le projet de Dieu par rapport à ce peuple qu'il veut pour lui: Dieu désire habiter au milieu de son peuple et il désire lui manifester sa présence.

    Qu'entendons-nous par la présence de Dieu? Ce terme peut avoir une signification différente selon notre milieu religieux. Par exemple, en discutant avec une dame qui enseignait le catéchisme aux enfants dans sa paroisse, j'ai compris que cette expression voulait dire la présence de Dieu révélée dans l'eucharistie. Pour d'autres, c'est une assurance basée sur des textes bibliques tels que : «Et voici je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde» Mat.2820. et «Je ne te délaisserai point et je ne t'abandonnerai point». Mais que veut dire pour nous «la présence de Dieu» Héb.13: 5 ? Je crois que chacun d'entre nous l'expliquerait d'une façon différente selon la manière que nous la percevons avec nos sentiments et notre arrière-plan spirituel.

    Je propose la définition suivante: la présence de Dieu est une manifestation de Dieu qui touche le cœur de l'homme et change sa vie. Quand nous étudions les rencontres que les personnages bibliques ont faites avec Dieu, nous constatons: conviction de péché (Ésaïe), appels (Noé, Abraham, Moïse, Jérémie, Paul…), consécrations (David…). Il en a résulté pour tous un changement de vie et une nouvelle dimension avec Dieu. Peut-être n'avons-nous pas eu des expériences aussi radicales mais nous pouvons aussi constater que la présence de Dieu a produit une transformation en nous (2 Cor.3.18).

    Dieu dans la compréhension de l'enfant - Nous savons tous que l'enfant est très concret dans sa compréhension des choses en général. Comment pouvons-nous l'aider à entrer en relation avec quelqu'un qu'il ne voit pas ? Que veut dire pour lui la «présence de Dieu»? Sa compréhension va certainement être influencée d'abord par ce qu'il vit dans sa famille et ensuite par ce qu'il vit dans son Église.
    Il y a la dimension de la présence collective : «Tu sièges au milieu des louanges d'Israël» Ps.22: 8et la dimension personnelle et individuelle: «L'Esprit de l'Éternel saisit David à partir de ce jour et par la suite» Sam..16: 13.
    Le Dieu de l'histoire: pour la plupart, les enfants de milieu chrétien commencent leur approche de Dieu par le biais de la Bible où ils rencontrent le Dieu de l'histoire du peuple de Dieu. Ils entendent parler de ce Dieu puissant qui a délivré son peuple de l'emprise de l'Égypte par des signes et des miracles, de ce Dieu qui a combattu aux côtés de Josué, de David, de Samson… La connaissance biblique est la base de notre révélation de Dieu et il est bon que les enfants apprennent à connaître la Bible. Les histoires de la vie de Jésus sont aussi riches en enseignements. Cependant, l'enfant a besoin d'aller plus loin que la dimension du Dieu de l'histoire, il a besoin que Dieu devienne une réalité pour lui.

    Le Dieu de ses parents: Dieu est un Dieu multi-générationnel. D'ailleurs, il se présente dans l'Ancien Testament comme le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Il s'est présenté à Jacob en tant que le Dieu de ses pères : «Je suis le Seigneur, le Dieu de ton grand-père Abraham et le Dieu d'Isaac» Gn.28: 3. Un enfant qui naît dans une famille chrétienne a la chance de faire ses premiers pas avec Dieu à côté de ses parents. La réalité de la présence de Dieu vécue par les parents influencera ce que l'enfant vivra lui-même. Corrie Ten Boom a vécu dans une famille où Dieu était présent dans toutes les décisions, où la lecture de la Parole de Dieu et le culte de famille étaient vécus comme des moments précieux et joyeux. Elle écrit: «Quand j'avais cinq ans, j'ai appris à lire. J'aimais beaucoup les histoires et en particulier celles de Jésus. Celui-ci était un membre de la famille Ten Boom. Il était aussi facile de lui parler que de converser avec mon père et ma mère, mes tantes ou mes frères et sœurs. Il était présent».

    Son Dieu: Ceci est le désir de tout parent et responsable: voir son enfant progresser de la connaissance du Dieu de ses parents à une connaissance personnelle de Dieu. Dans ce processus, il y a forcément une rencontre avec la présence de Dieu. Corrie a fait cette rencontre quand elle avait cinq ans.

    Quel défi! Qui est à la hauteur de cette tâche? Je mesure de plus en plus la responsabilité que nous avons de parler de Dieu aux enfants afin qu'ils aient envie de connaître le Dieu que nous représentons. Chacun de nous a le privilège d'aider les enfants à s'approcher de Dieu.
    Wendy Hanna - Missionnaire pour les enfants. Source : http://www.publicroire.com/construireensemble/

    http://www.rosee.org/famillebiblique/page2.html

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    Comment bien élever un enfant ?

    Pour bien éduquer un enfant, il faut un retour à l'enseignement biblique. La Parole de Dieu n'est pas démodée : elle est éternelle et universelle. Elle est valable pour toutes les cultures, pour toutes les races, pour tous les temps.

    Un enfant doit apporter des satisfactions et de la joie, puisqu'il est une récompense de Dieu Psaume 127 : 3 à 5. L'enfant apportera beaucoup de satisfactions si nous l'avons élevé selon les règles données par le Seigneur dans Sa Parole. Si nous ne l'élevons pas selon les conseils de Dieu, l'enfant risque de donner bien des soucis et des chagrins à ses parents. Un enfant ne s'élève pas tout seul. Ne comptez pas sur les écoles, mais chaque parent doit prendre en main l'éducation morale et spirituelle de ses enfants, et ce, dès la naissance. Mais au fait, avez-vous le permis d'élever des enfants ?

    Voici cinq conseils bibliques fondamentaux:
    1°/ AIMEZ VOS ENFANTS
    Tu aimeras ton prochain comme toi-même : notre prochain, c'est avant tout notre enfant. Toute la loi de Dieu est dans l'amour de Dieu d'abord (de tout ton cœur, de toute ta force) puis dans l'ordre toi-même et ensuite ton prochain. Combien de cœurs ont été maltraités dans leur enfance, des pères et mères mal dans leur peau, n'arrivent pas à aimer leur enfant, car leurs blessures ne ont pas guéries, le pardon n'est pas accordé. Avant d'aimer vraiment son enfant, il faut que les cœurs brisés, blessés reçoivent la guérison intérieure.
    L'Ecriture nous prévient que l'amour se refroidira. La chaleur du premier amour pour le conjoint, la tendre sollicitude pour le nourrisson vont se refroidir dans le temps et à cause de l'environnement de l'iniquité. Matthieu 24 : 12 (F.C. Le mal se répandra à un tel point que l'amour d'un grand nombre de personnes se refroidira.)
    Il faudra une action puissante de l'Esprit pour que le cœur des pères et des mères revienne vers les enfants. Luc 1 : 17 Malachie 4 : 6 (FC pour réconcilier les pères avec leurs enfants.) David a continué à aimer son fils Absalom malgré sa révolte. La prostituée, devant Salomon, a été émue d'une grande compassion pour son fils. Le père a continué à avoir de la compassion pour le fils prodigue qui avait dilapidé ses biens, traîné son nom dans la honte.
    Aimer, c'est garder le contact avec son enfant, lui consacrer du temps (la mère de John Wesley avait 14 enfants et elle passait une heure en tête à tête avec chaque enfant, une fois par semaine) avoir pour lui un intérêt authentique, se mettre à son niveau, prendre en compte ses soucis, savoir l'écouter et le regarder vivre. Luc 2 : 41-51 Les parents de Jésus ont perdu le contact avec leur fils de 12 ans et ils ont éprouvés de grandes angoisses.
    L'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit Rom 5 : 5 Les parents ont besoin d'une vie avec Dieu, d'un renouveau constant de l'Esprit.
    Il faut recevoir l'amour avant de pouvoir le donner.
    Si vous avez été injustes envers votre enfant, n'ayez pas peur de le reconnaître et de leur demander pardon, cela ne vous diminuera pas à ses yeux, bien au contraire. L'amour est fait d'humilité et de pardon.

    2°/ ENFANTS, OBEISSEZ A VOS PARENTS
    Ephésiens 6 : 1 La famille n'est pas une anarchie où chacun fait ce qu'il veut, ni même une république. Ce n'est surtout pas à l'enfant de faire la loi dans la famille. Dieu a confié les responsabilités et l'autorité au père et à la mère. Cette autorité s'exercera dans l'amour… Christ parlait avec autorité mais toujours dans l'amour.
    Pour qu'un enfant obéisse, il faut que le père ou la mère donne des ordres et qu'ils soient à la portée des enfants, sinon l'enfant va être irrité. Encouragez-le quand il obéit. Ephésiens 6 : 4 (FC : Elevez-les en leur donnant une éducation et une discipline inspirée par le Seigneur.)
    Par nature l'enfant n'aime pas obéir : c'est la nature humaine et pécheresse. L'obéissance s'apprend, souvent dans la douleur, elle est un apprentissage obligatoire qui doit se faire dans la fermeté mais aussi dans l'amour : Jésus lui aussi, a du apprendre l'obéissance à son Père. Hébreux 5 : 8 Si Jésus a du l'apprendre, lui le Fils de Dieu, à combien plus forte raison chaque enfant devra l'apprendre.
    La désobéissance est un péché aussi grave que la divination ou la magie, et la résistance est aussi coupable que l'idolâtrie. 1 Samuel 15 : 23 Qui accepterait que son enfant pratique la magie ou l'idolâtrie ! L'enfant va tester les parents ; il commencera par faire de la résistance, puis désobéira. Avec force, il faut refuser la résistance et la désobéissance… soyez fermes avec les enfants dans la douceur si possible.
    La pensée que l'enfant est roi, qu'il peut commander même ses parents est un vrai malheur pour tous. Ecclésiaste 10 : 16 Il faudra inculquer à l'enfant que ce sont les parents qui ont l'autorité et Dieu vous y aidera
    Plus l'enfant est jeune, plus ce sera facile de lui apprendre l'obéissance, alors n'attendez pas !
    L'autorité parentale vient de leur propre soumission à toute autorité. Luc 7 : 8

    3°/ HONORE TON PERE ET TA MERE Ephésiens 6 : 2-3
    Nous souhaitons tous que les enfants soient heureux. L'Ecriture dit que le bonheur de l'enfant passe par le respect du père et de la mère. (En Français Courant : Honorer est traduit par respecter.) En fait, c'est le 5ème commandement, mais le 1e qui régit les relations humaines et qui est suivi d'une promesse de bénédiction.
    Pour que l'enfant respecte ses parents, il faut qu'eux-mêmes soient « respectables ».
    Les parents doivent respecter leur tenue, leur langage.
    les parents doivent respecter leurs propres paroles : « Que ton oui soit oui, que ton non soit non ! » dit Jésus. Chaque promesse doit être tenue ! Chaque menace exécutée !
    Chaque conjoint doit être respecté devant l'enfant. Le père ne doit jamais parler du mal de la mère devant les enfants et vice versa. Dans ce cas, l'enfant n'honorera ni l'un, ni l'autre.
    Si Dieu n'est pas honoré, comment un enfant peut-il respecter les parents ou les autorités quelles qu'elles soient. Le commencement de la sagesse est le respect de Dieu et de tout ce qui est sacré, comme l'église, les réunions.
    La nature étant la création de Dieu, il faudra leur apprendre à respecter ce que Dieu a créé...
    Il peut arriver que le père ou la mère ait été injuste à l'égard de l'enfant, c'est bon de le reconnaître et de demander pardon à l'enfant de cette injustice. Loin de mépriser le père et la mère à cause de cet acte d'humilité, les enfants les respecteront davantage. Jésus a dit : Laissez-moi vous instruire, car je suis DOUX et HUMBLE de cœur... Matthieu 11 : 29 La douceur et l'humilité doivent être la marque de bonnes relations entre les parents et les enfants.

    4°/ EXERCEZ LA DISCIPLINE DANS L'AMOUR
    Si on aime un enfant, on va chercher à le corriger pour le mettre dans le droit chemin. Proverbes 13 : 24 Quand la correction est faite sans amour, il y a des risques d'injustice qui vont blesser l'enfant à vie et l'éloigner des parents.
    Le salut est lié à la correction car la correction détourne des pièges du péché (erreurs mortelles en Français Courant) Proverbes 23 : 13-14 Parfois pour éviter des conflits, les parents n'osent pas corriger. L'Ecriture dit d'employer « la baguette » : on ne doit pas frapper l'enfant avec n'importe quoi.
    La correction doit être éducative; son but est d'éloigner la folie Proverbes 22 : 15 (Les enfants aiment ce qui est déraisonnable. Quelques bonnes corrections les guériront de cette tendance ! Français Courant)
    Le respect des parents passera par le châtiment. Des parents qui ne corrigent pas leurs enfants, ou qui les corrigent mal, ne seront ni respectés, ni aimés. Hébreux 12 : 9-11
    Le châtiment appliqué selon Dieu, dans l'amour, procurera plus tard de la paix et de la joie pour l'âme, en particulier lorsque l'enfant donnera son cœur au Seigneur. Proverbes 29 : 17 (Si tu éduques sévèrement ton fils, il ne te donnera aucun souci ; au contraire, il te procurera beaucoup de satisfactions ! Français Courant) La sévérité ne veut pas dire la brutalité… certains parents sont très durs avec leurs enfants et usent de violences, ils leur parlent souvent avec colère… Dieu est pour nous un Père… et pourtant Il nous traite avec fermeté mais avec douceur.
    La discipline est admise et réclamée pour le bon déroulement d'un match de foot. De même, pour la bonne atmosphère dans une famille, il faut des « cartons rouges, jaunes… » des sanctions.
    Des interdictions non négociables si elles sont bafouées, il faut une intervention : un agent de police ne supplie pas les automobilistes de s'arrêter au feu rouge : il siffle et il verbalise.
    N'oublions jamais que LA CORRECTION ET L'AMOUR sont toujours associés pour Dieu, et que la colère n'accomplit pas la volonté de Dieu.

    5°/ ENSEIGNEZ LA PAROLE DE DIEU Deutéronome 6 : 1-9
    C'est le rôle des parents et des grands-parents v 2
    Cela doit se faire dans la crainte de Dieu v 2
    Les parents doivent mettre la parole de Dieu en pratique avant de l'enseigner v 3, ils doivent être eux-mêmes un modèle visible pour leurs enfants.
    La mise en pratique de la Parole rend heureux, et l'enseignement doit se faire dans le bonheur v 3
    L'enseignement doit se faire dans l'amour v 5
    Il n'y a qu'une seule autorité dans cet enseignement, celle de Dieu v 4
    L'enseignement doit se faire par les yeux, par les oreilles. Il doit se faire sans relâche, tous les jours.
    La parole de Dieu est une semence qui produira son fruit Galates 6 : 7-9 mais à condition de semer régulièrement sans se décourager surtout avec les enfants. Si un terrain n'est pas ensemencé avec de la bonne semence, il y poussera des ronces et des épines.
    Si nous ne semons pas la bonne parole de Dieu dès le plus jeune âge, l'adversaire, le Diable viendra semer son ivraie dans le cœur des enfants, et lui ne tardera pas à le faire. Matth 13 : 24-30 Ne lui laissons pas l'avantage, semons le plus vite possible et le plus souvent possible.
    C'est pourquoi nous conseillons d'enseigner l'enfant le plus tôt possible dès qu'il est en âge d'écouter, même s'il ne comprend pas tout de suite, il comprendra plus tard. Il faut que les parents fassent UN CULTE CHAQUE JOUR AVEC LEURS ENFANTS. Au cours de ce culte, ils pourront lire un passage de la Bible, ou raconter un récit biblique, avoir un échange puis avoir un moment de prière. Ce culte sera adapté quant à la durée, aux paroles, et au contenu à l'âge des enfants.

    Voici les dernières paroles de Moise : Prenez à cœur toutes les paroles que je vous conjure AUJOURD'HUI DE RECOMMANDER A VOS ENFANTS, afin qu'ils observent et mettent en pratique toutes les paroles de cette loi. CAR CE N'EST PAS UNE CHOSE SANS IMPORTANCE POUR VOUS, C'EST VOTRE VIE ! Deutéronome 32 : 46-47. Par Edouard Kowalski (Autres articles à ce sujet: http://www.rosee.org/rosee/page6.html)

     

    EN PROMENADE

     

     

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    Bon weekend

     

    Il faut que vous naissiez de nouveau

    Le royaume des cieux est ouvert à ceux qui se repentent. Ceux qui refusent de se repentir commettent un péché qui ne saurait jamais leur être pardonné. En effet, qu'est-ce que le péché contre le Saint-Esprit sinon la fuite obstinée et persévérante devant la repentance, l'opposition à l'esprit de la « métanoïa », le refus de la reconnaissance des droits de Dieu ?

    L'exemple de l'apôtre Paul.
    L'apôtre Paul a passé par une véritable « métanoïa » sur le chemin de Damas. Auparavant Dieu était pour lui le dieu des pharisiens que l'homme peut rencontrer sur le terrain du contrat légal. Celui qui accomplissait strictement la loi devait être sauvé. Mais lorsque Paul fut placé face à face avec le Dieu vivant, il dut reconnaître que « nul ne sera justifié devant lui par les oeuvres de la loi » (Rom.3 : 20).
    L'esprit du « nous » s'appuie sur sa propre justice, sur son appartenance au peuple élu (Phil. 3 : 8). L'esprit de la « métanoïa » n'a d'autre recours que de se réfugier dans la justice que nous a acquise Christ sur la croix. Derrière le scandale de la croix, l'apôtre découvre le plan du salut de Dieu, dans le Crucifié il reconnaît son Seigneur.

    Une illustration biblique de la repentance
    La meilleure illustration de la repentance est certainement l'histoire du fils prodigue (Luc 15 : 11-32). Cette parabole nous décrit, d'un côté, le comportement de celui qui n'a pas connu la repentance, de l'autre, elle nous montre quelle réalité placer derrière ce mot.
    Il est évident que ces différents aspects de la repentance, exposés successivement ici pour des raisons de clarté, ne se présentent pas de façon aussi schématique dans la réalité.

    a) Quel est le comportement de l'homme qui ne connaît pas la repentance?
    « Mon père, donne-moi... le fils ayant tout ramassé partit... il dissipa son bien en vivant dans la débauche ».
    Le jeune fils veut vivre sa vie, il veut être indépendant du père, partir au loin... Il ne pense qu'à lui: « Donne-moi ». II ramasse tout pour pouvoir le dissiper à sa guise, pour satisfaire ses désirs et ses convoitises.
    Ni le père, ni le frère ne comptent dans sa pensée: le « moi » occupe seul toute la place. Notons d'ailleurs que le frère aîné illustre d'une autre manière la même attitude: « Voici tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m'as donné... pour m'amuser ». C'est encore typiquement l'attitude opposée à la « métanoïa », c'est le propre juste qui s'appuie sur ses mérites en face de Dieu et revendique ses droits. Dieu est le partenaire d'un contrat « Je t'ai servi, je n'ai jamais failli à mes obligations, mais tu ne m'as pas donné ». C'était, en fin de compte, Dieu l'associé déloyal.

    b) En quoi consiste la repentance ?
    Le changement d'attitude du fils cadet après son expérience décevante illustre les différents aspects de la repentance. Cet exemple nous montre qu'elle affecte l'homme tout entier: la pensée, le sentiment et la volonté conjuguent leurs efforts et conduisent à un acte concret et précis.

    Chez celui qui se repent :
    la pensée entre d'abord en action :
    « Etant rentré en lui-même » (Luc 15 : 17).
    Jusqu'à présent, il vivait comme en dehors de soi, ses pensées se dispersaient sur mille choses extérieures. Maintenant, il oriente sa réflexion en sens inverse, vers l'intérieur, pour examiner sa vie. A la suite de cet examen, une nouvelle appréciation des valeurs se fait jour: « Ce qu'il avait fui (la maison paternelle), il le désire; ce qu'il avait recherché (la terre étrangère), il l'a en horreur » (F. Godet). La « métanoïa » est en premier lieu un renversement de l'échelle des valeurs.

    Il est touché par des sentiments d'affliction.
    « Combien de mercenaires... et moi ici ». Les regrets, les pleurs mêmes peuvent faire partie de la repentance (voir Luc 7 : 38 ; Mat. 5: 4; 26: 75; Luc 18: 13; Jacq. 4: 9; 2 Cor. 7: 10; Es. 6: 6-7). « Etre pécheur et être désespéré est une seule et même chose, parce que le pécheur c'est celui qui vit dans la contradiction avec lui-même et avec Dieu ».

    Sa volonté entre en action.
    « Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai... ».
    La repentance comporte la décision de renoncer aux anciennes voies, de se détourner du péché (2 Chr. 6 26 Jean 5: 14), de la méchanceté (Actes 8 : 22), des oeuvres mortes (Héb. 6 : 1), de la tiédeur, de la suffisance, de l'aveuglement (Apoc. 3: 15, comme de tous les autres péchés (Apoc. 2: 21; 9: 21; Jacq. 4: 8).

    Son esprit est convaincu de péché.
    La pensée, le sentiment et la volonté ne peuvent conduire à un résultat spirituel que si l'esprit est touché par l'Esprit de Dieu. Or, le Saint-Esprit convainc de péché, de justice et de jugement celui qui vit loin de Dieu (Jean 16: 8) : « Je dirai: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils ». Pour la première fois, il pense au père. Ce père est bon et grand, mais lui, il est indigne et vil: « Je ne suis pas digne ». La prise de conscience de sa propre indignité en face de Dieu est certainement un élément essentiel de la repentance.

    Il retourne à Dieu.
    « Il se leva et alla vers son Père... » : la décision n'est efficace que lorsqu'elle est suivie d'actes.

    Il lui confesse son péché.
    « Mon père, j'ai péché ». La confession du péché à Dieu est un signe de vraie repentance (voir Ps. 32: 5; 2 Sam. 12: 13; Es. 6: 5; Mat. 3: 6; Luc 23: 40; I Jean 1: 9; Lév. 26: 40; Job. 33: 27).

    La conséquence normale de la repentance, c'est une vie nouvelle: des fruits dignes de la repentance.
    Le fils prodigue restera certainement dans la maison du père, en communion avec lui, le servant volontairement et joyeusement (voir Matth. 3 : 8 ; Luc 3 : ' 11 ; Es. 1 : 16-17 ; Dan. 4 : 27 ; Actes 26 : 20).
    La repentance est donc un acte qui engage l'homme tout entier : esprit (par la conviction du péché, la prière, le retour à Dieu), âme par la participation de sa pensée, de ses sentiments et de sa volonté) et corps (par les actes, les fruits de la repentance).

    Tourné d'abord vers le passé, l'esprit constate un état anormal: le péché; il reconnaît qu'il a fait fausse route; puis, tourné vers l'avenir, il s'engage dans le chemin qui mène à une vie nouvelle.
    Une repentance selon Dieu débouche toujours sur le salut (2 Cor. 7 : 10). Comme la métamorphose est le changement total de la forme, la « métanoïa » est le changement radical du « nous », de l'esprit, de la pensée, des sentiments, de toute l'attitude intérieure.

    « La repentance n'est pas seulement une étape de la conversion... Elle est la réalité même, intérieure et profonde, de la conversion ; la conversion vécue et gardée; l'attitude profonde et stable d'un homme dont la vie est tournée vers Dieu » (J. Serr).

    Une vraie repentance est à la fois don de Dieu (Actes 5 : 31 ; 11 : 18; 2 Ti. 2: 25; Rom. 2: 4; 2 Pi. 3: 9; Héb. 6: 6; 12: 17; 2 Cor. 7: 10) , et oeuvre de l'homme (Luc 16: 31 ; Apoc. 9: 21 ; Mat th. 11 : 21 ; 21 32), sans qu'il soit possible de déterminer exactement la part de l'un et de l'autre.
    Extrait du livre «Il faut que vous naissiez de nouveau »
    Edition Ligue pour la lecture de la Bible. CH 1010 Lausanne (Suisse)

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